Dépannage électrique
Une panne électrique, c’est rarement un instant de joie partagée… et elle ne survient jamais au meilleur moment, mais y en a-t-il un ? De même, les origines, les conséquences et… les solutions sont multiples. C’est pourquoi toute information que vous pourrez nous donner par téléphone sera précieuse. C’est peut-être elle qui nous permettra de résoudre plus rapidement le problème. Nous sommes à votre écoute.
Restez prudents dans vos investigations.
Nous mettons tout en œuvre pour intervenir le jour même si vous le souhaitez.
Nous réalisons des dépannages pour toutes les activités présentées sur ce site. Nous ne pouvons pas traiter tous les cas ici, néanmoins quelques exemples :
Vous cherchez autre chose ?
Panne générale
Pas de courant dans toute la maison ? Grâce à l’individualisation des protections par circuit, c’est de plus en plus rare.
Si le voisinage semble être alimenté (par exemple éclairage fonctionnant dans le voisinage), vérifiez en priorité que votre disjoncteur général est enclenché (manette en haut).
Enedis (principal gestionnaire du réseau de distribution français) met aussi à disposition un outil qui vous permet de vous assurer de l’absence de panne réseau : https://www.enedis.fr/panne-et-interruption
Si votre disjoncteur général est sur OFF (manette en bas), et qu’il n’y a aucun dommage apparent : étiez-vous en train d’utiliser un nombre inhabituel d’appareils ? Dans ce cas, la cause est peut-être un dépassement de la limite de puissance de votre abonnement.
Si vous disposez d’un compteur Linky, c’est très facilement vérifiable :
- Faites défiler les affichages jusqu’à la puissance souscrite (dans cet exemple 12 kVA = 12 000 VA), puis la puissance maxi soutirée (dans cet exemple : valeur de 3 750 VA)
- La puissance maximale soutirée est remise à jour quotidiennement : c’est votre pic de consommation de la journée; si sa valeur est supérieure ou très proche de la puissance souscrite, c’est probablement l’origine du problème.
Puissance souscrite (en KVA) lors de votre abonnement
Puissance maximale consommée (en VA) au cours de la journée
Si ce n’est pas le cas, contactez-nous et n’hésitez pas à nous préciser les circonstances détaillées du problème :
- Y a-t-il des dégâts (au tableau de répartition, près d’une prise, d’un interrupteur, d’un point d’éclairage…) : par exemple un interrupteur ou une prise plus sombre ?
- Y a-t-il une odeur de brûlé ?
- Si vous êtes en mesure d’y répondre : des disjoncteurs ou des différentiels du tableau se sont-ils aussi déclenchés (manettes vers le bas) ? Ne pas les ré-enclencher.
- Qui faisait quoi, à quel moment ?
- Les conditions météo étaient-elles normales ?
- Avez-vous rencontré ce type de problème précédemment ?
- Avez-vous installé de nouveaux équipements récemment ? Ou modifié votre installation ?
- D’autres incidents ont-ils eu lieu dans les jours précédents, même si apparemment ils ne semblent pas liés à cette panne.
Pas d’eau chaude
Parfois, quand la douche se fait froide, c’est que les précédentes (ou la vaisselle…) ont été trop longues… Mais nous savons que vous ne nous appellerez pas pour cela.
Avant toute chose, la sécurité : soyez vigilants et ne vous approchez pas de zones mouillées ou humides, l’eau et l’électricité sont définitivement irréconciliables.
Un chauffe-eau électrique, c’est une belle machine, capable d’élever la température de l’eau qu’il reçoit (grâce à une résistance) à la bonne température (merci le thermostat, qui est très souvent réglable), de l’y maintenir (isolation), mais aussi de résister à des variations de pressions (enveloppe métallique et bloc de sécurité). Voilà déjà une belle liste de pannes potentielles, surtout si votre équipement est ancien et que, comme chez nous, l’eau est dure (calcaire).
Mais avant de se lancer dans des interventions coûteuses et parfois inutiles, certains points méritent d’être vérifiés. Vous l’avez compris, un chauffe-eau comporte une partie puissance (la résistance) et une partie commande (le thermostat). A cela s’ajoute la commande de votre installation (par exemple pour profiter du tarif heures creuses) et les protections (disjoncteurs et différentiels). La commande de l’installation dépend de votre abonnement, mais aussi de la date de construction / rénovation et des équipements présents (gestionnaires d’énergie, type de compteur…). C’est pourquoi notre démarche sera très personnalisée.
Dans tous les cas les informations suivantes nous seront très utiles :
- Y a-t-il des dégâts (par exemple de l’eau au sol) ?
- Avez-vous remarqué une baisse des performances dans les jours ou les semaines précédentes (eau moins chaude, ou quantité moindre d’eau chaude disponible) ?
- Ou, au contraire, l’eau vous a-t-elle paru plus chaude, voire brûlante ?
- Et idéalement (si besoin nous pourrons le contrôler sur place) :
- Quel est votre type d’abonnement (tarif de base ou heures creuses / heures pleines) ?
- Si vous avez un abonnement de type heures creuses / heures pleines, et si vous savez l’identifier, quelle est la position actuelle de votre contacteur jour / nuit (1 / Auto / 0) ?
- Des protections se sont-elles déclenchés (dans le tableau : disjoncteurs ou différentiels avec les manettes vers le bas) ? Ne pas les ré-enclencher.
Toutes les informations supplémentaires, telles que la date (même approximative) d’installation du matériel, sa marque et/ou son modèle, voir la notice si vous l’avez conservée sont les bienvenues, mais ne sont pas indispensables.
Lors de votre appel, nous procéderons avec votre aide à d’autres vérifications complémentaires, afin de rendre notre intervention plus efficace et le retour à la normale plus rapide.
Pas de lumière
Si vous lisez ces lignes, c’est que vous avez déjà exclu la panne générale. Si non, cela se passe un peu plus haut…
Et l’ampoule défectueuse…
L’ampoule (ou les autres dispositifs d’éclairage : lampes fluo-compacte, néon…) c’est un peu l’arbre qui cache la forêt.
Première étape : le luminaire : mal connecté, ou du fait des conducteurs de très faibles sections qu’il contient (économies obligent) il peut être une source de panne, mais ce n’est pas la plus fréquente.
Il est à noter que les constructions contemporaines (constructions depuis 2001) sont équipés de DCL (Dispositifs de Connexion Lumineux) qui ont fortement contribué à améliorer la sécurité des circuits d’éclairage, et à réduire leurs défaillances.
Ces DCL regroupent dans un même boîtier (très souvent scellé ou encastré dans le plafond ou la cloison) à la fois :
- Une enveloppe de protection (mécanique, eau, air, poussières)
- Les connexions (phase, neutre et terre), constituées de trois éléments :
- A l’intérieur de la DCL : les connexions reliées à votre installation (sous tension) par votre électricien
- Une fiche récupérable qui permettent de brancher son luminaire sans « bidouiller les fils » qui sont sous tension
- Une douille (à baïonnette ou à vis, elle aussi amovible et réutilisable) qui permet de brancher de façon provisoire une ampoule avant que le luminaire définitif ne soit installer
- Un moyen de fixation robuste et durable de la DCL sur la structure du bâtiment
- Un moyen de fixation du luminaire sur la DCL (crochet au plafond, vis pour les appliques sur les cloisons) lui aussi robuste, mais aussi très pratique (le percement du plafond ou de la cloison n’est que très rarement nécessaire).
Deuxième étape : les circuits de commande : vous avez probablement remarqué que leurs types peuvent varier :
- Interrupteurs simples (ou va-et-vient) : ils permettent d’actionner des circuits simples ayant le plus souvent un ou deux points de commande, mais parfois jusqu’à trois (à l’aide d’un va-et-vient inverseur, un peu plus complexe). Vous les reconnaîtrez facilement : ils ont deux positions stables. Les interrupteurs commandent généralement directement l’ampoule (ouverture ou fermeture du circuit, et donc passage ou non du courant), sans appareillage supplémentaire.
- Poussoirs : ils reviennent (grâce à un ressort) à leur position initiale dès que vous arrêtez d’appuyer (une seule position stable). Ils utilisent des appareillages (télérupteurs, minuteries…) situés dans le tableau de répartition (proches des disjoncteurs et différentiels) et autorisent des conceptions plus complexes : nombreux points de commande, extinction automatique…
- Horloges, détecteurs (mouvement, présence…) et récepteurs (commande radio ou autre, intégrés ou non à un système domotique plus complexe) qui peuvent eux aussi utiliser des interrupteurs ou des poussoirs, par exemple pour commander une marche forcée.
Ces différents concepts ont chacun leur mode de fonctionnement propre.
Grâce à des tests et mesures sur site nous localiserons rapidement la panne en minimisant le nombre de démontages et le temps d’intervention : solution généralement rapide, propre, non destructive et moins intrusive.
Nous disposons en permanence de pièces compatibles avec les systèmes simples (bien évidemment interrupteurs, poussoirs, disjoncteurs et différentiels, mais aussi télérupteurs, minuteries et horloges) qui permettront (sauf cas grave, par exemple après un court-circuit) une utilisation en fonctionnement normal ou temporaire (par exemple si le détecteur spécifique d’un luminaire est défaillant, ou si un interrupteur ne se marie pas au mieux avec votre décoration intérieure).
Dans tous les cas, la remise en service s’effectuera en respectant les règles de sécurité.
Et en bonus : vérification offerte, avec son rapport, de la continuité des conducteurs de protection concernés par ce circuit.